Dans le cadre de la commission de proximité du CSE (anciennement sujets DP), nous avons passé en revue tous les sujets remontés par les salariés en écarts avec nos accords chalonnais ou les usages en vigueur avant la mise en place de Protime.
Sous prétexte de contraintes logicielles, la direction ne respecte plus le code du travail, les accords et les usages :
Malgré les recommandations émises par les élus lors de la consultation sur le déploiement des outils informatiques (formation et appropriation des outils), la direction considère que d'avoir distribué du matériel suffit pour que tous les salariés disposent à toute heure des moyens d'accès aux outils et de saisie de leur activité. La réalité est toute autre et cet outil génère pour tous (collaborateurs, encadrants, managers) une charge supplémentaire importante chaque semaine.
La numérisation de nos outils s'est faite au détriment de l'agilité et la flexibilité indispensables à nos métiers de service.
Nous avions alerté la direction dès la première présentation qui nous avait été faite qu'il était important d'avoir une solution opérationnelle et fiable, adapté à nos modes de fonctionnement avant son déploiement vers les salariés. Force est de constater que les directives groupe priment sur les contraintes d'établissement et qu'il faut être dans le mur pour espérer réagir. Vos élus vont informer la Direccte (Inspection du Travail) de cette situation inacceptable.
Arc : Malgré les visites et les recommandations de la CSSCT faites avant la mise en service du bâtiment, aucune mesure n'a été prise par la direction pour supprimer un risque important de chute de plain-pied (encombrement au sol sur le passage des pontiers). La seule action de l'employeur a été de recommander d'être vigilant en se soustrayant à ses obligations de protection des salariés. Nous avons demandé le lancement sans délai des travaux de mise en conformité de l'atelier. Le budget ne doit pas être le pilote de la sécurité.
Depuis le début de la période Covid, 425 personnes ont été mises en activité partielle.
Les CQPM et les nouveaux embauchés ont été les plus impactés par le dispositif (40 jours en moyenne). Pour les autres, cela représente en moyenne 10 jours.
Sur la période Juin-Septembre, le dispositif d'activité partielle est prolongé pour les intervenants (IBT, IBX). Les prévisions de charges site ne sont pas revenues au niveau habituel (voir courbe de charge). Vos élus ont insisté pour que cette charge soit répartie entre tous et que les salariés puissent également prendre des congés sur la période pour limiter le recours à l'activité partielle et aux périodes basses.
L'activité au siège est toujours aussi importante et le nombre de salariés présents remonte progressivement. Un retour en présentiel à 100% rendrait plus contraignant le respect du protocole Covid. Le télétravail doit rester un dispositif à favoriser.
Le service de restauration a dû s'adapter au protocole Covid pour assurer la continuité de service. Nous considérons que les conditions sont maintenant réunies pour rétablir un niveau de choix, de qualité et de prix comme auparavant. Une commission restaurant doit se tenir rapidement avec Délisaveurs et la direction pour traiter du sujet.
La prochaine réunion ordinaire du CSE est prévue le 23 Juillet.
Pour plus d'information consultez les élus du CSE.
Rédaction : Carl Fraselle – Philippe Juppet - Frédéric Dugleux.
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